vendredi 24 mai 2019

C'est un plaisir de retrouver notre voyageuse ..

Martine met les "petits plats dans les grands" pour l'accueillir .Elle devrait recevoir un diplôme de cuisinière, économe, distributrice de médicaments , preneuse de rendez-vous , et , que sais-je encore ?
Nous sommes en bonnes mains .En fait , cela me culpabilise beaucoup , le grand âge pèse lourd sur l'entourage, et particulièrement sur Martine .
Je suis très fière quand je réussis les mots croisés de mon Figaro magazine, mais, au demeurant quelle futilité ! Les visites des uns et des autres me font toujours plaisir  !
Avec Annick , nous avons parlé du Grand Coudray et des petits séjours de ses parents .Il arrivait que Paul parte tout seul pour un court séjour en Bretagne , alors , il fallait consoler Suzanne qui pleurait à chaudes larmes .Ménage délicieux , à vrai dire ..
les Delormoz occupaient deux chambres.Combien étions-nous dans cette maison ? les repas avaient , en principe , lieu dehors sous un frêne pleureur qui n'existe plus .Il arrivait que la pluie nous surprenne , alors chacun prenait son assiette et couverts et on se réfugiait dans la salle-à manger sans le moindre murmure ;C'était ainsi .Souvent , au moment du diner ,notre fermier empruntait le petit chemin (autrefois, romain) pour y reconduire les vaches après la traite , alors , Paul devait s'exécuter et suivre avec un fils sur les épaules .
Qui accepterait maintenant de cohabiter , comme nous le faisions au GC .Ma Tante Marie-Thérèse, partageait le lit de Mademoiselle Marthe ,Nous étions Odile, Jeanne-Françoise et moi à partager la grande chambre des parents .Il n'y avait pas l'eau courante .Tous les jours , mon frère Yves allait à la fontaine du moulin (qui ne doit plus exister et remontait disait-il , jusqu'à trois cents litres d'eau (pour les cabinets de toilette) , l'eau potable étant tirée du puits .Quand j'entends les gens se plaindre du bruit, je pense aux allées et venues de notre fermier, aux aurores, Un "fléau" : une barre de bois de peut-être 1 m 50 supportait à ses deux bouts un seau métallique que le métayer venait remplir à plusieurs reprises .Alors ,  je pense aux oreilles fragiles de notre époque !. ( à suivre )

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