dimanche 3 octobre 2010

Le G.C.

Je viens d'avoir Bernard D au téléphone.Nous ne pouvons jamais ne pas évoquer les vacances au G C .Alors ce soir, qu'on me pardonne si je l'ai déjà fait, je vais vous redire l'Avenue ;


L'A V E N U E



Imaginée par un aïeul,
Pour mieux souhaiter la bienvenue,
Cette longue allée de tilleuls qui nous accueille :
C'est l'avenue!

L'hiver, les branches du haut, étiques,
Lancées,croisées vers le ciel
(Comme les mains jointes des hommes,
Dans une louange éternelle
D'Alleluia, de Te Deum)
Dessinent une voûte gothique .

Plus bas, de taille monumentale,
Moussus d'or ou d'argent, les troncs
Ressemblent aux pierres du perron;
Ils supportent la cathédrale
Qui nous conduit à la maison.

Opulente, à la belle saison,
La nature, source de musique,
Dote cet oratoire d'exception
D'un invisible chœur antique:
En Juin, quand les tilleuls embaument,
Les abeilles bourdonnent des psaumes !


J'aime à penser que ceux qui ne sont plus, qui ont passé du temps au GC, et qui aimaient aussi, ce bon vieux 102, s'y promènent, comme Marcelle !
Un jour que j'étais à côté du kiosque, un Monsieur est venu, avec son appareil photo, et m'a demandé de photographier le kiosque, puis la rivière .C'était en Automne et les peupliers lui faisaient la haie dans deux immenses coulées d'or . Les épicéas ont poussé depuis ...Je n'ai pas pu m'empêcher d'écrire aussi sur les peupliers .
Je bénis Antoine, qui il y a des années m'a initiée à l'ordi .Combien de fois lui ai-je téléphoné pour être secourue .Maintenant, j'ai près de moi , toujours, des dépanneurs de savoir, et de bonne volonté !....Cela m'a permis de m'adonner à cette passion d'écrire que j'ai toujours eue, mais à laquelle, je n'avais pas le temps de m'adonner !
Alors, tant pis , ce soir, je vous livre encore une de mes vieilleries:


Libellule

Libellule, en fourreau bleu-nuit
Tu frôles le ruisseau sans bruit,
Tu planes un instant et t'enfuies...
Où loges-tu au bord de l'eau?
Se trouve-t-il un nid assez beau
Pour tes ailes diaphanes et fragiles ?


Le soleil, à travers les herbes
Offre un bijou étincelant,
Inaccessible et superbe
Au pêcheur, toujours vigilant,
A l'épuisette si agile.

L'enfant, qui suit tes venues brèves
Te prend pour un oiseau de rêve
Pressé de se rendre à la fête
Où dansent papillons et rainettes,
loin, au sein de la roselière,
Tout au bord de la rivière .

1 commentaire:

nicolas a dit…

on appelle cela le service après vente