mercredi 6 octobre 2010

Ily a beaucoup mieux....

Je n'a i jamais eu la prétention de concurrencer Daniel, mon fils qui a accompli une oeuvre magistrale, en écrivant l'histoire des Faguer en plusieurs volumes . Étant de la basoche, il n'a pas manqué d'y ajouter, actes de naissances, contrats de mariage, ventes ou achats etc .
je suis très fière après avoir lu ces vies pleines de droiture, d'avoir été le canal par lequel, une génération de Faguer a transité .
Nous avons également le livre écrit sur Thérèse Durnerin, tante de mon beau-père, qui fonda, fin dix-neuvième la 'Société des amis des pauvres .Elle ne contredit pas Zola, tout en ne s'exprimant pas de la même façon ! Elle écrit : comment pourrais-je demander à des hommes quelques heures pour Dieu, alors qu'ils travaillent quatorze heures par jour, même le Dimanche .Que ne m'a pas dit mon Père sur la révolution industrielle ! Il sortait avec nous de la messe du Dimanche, et nous disait, regardez Rue de Joinville, tous les magasins ouverts , le mien ne l'est pas.
Nous avons le livre écrit sur mgr Marbeau qui fut cousin germain de mon beau-père .Dernier d'une très nombreuse famille, mon beau-Père avaient des soeurs mariées à sa naissance (1879) Mgr Marbeau , après avoir été curé de St Pierre de Chaillot était évêque de Meaux en 1914 .
Comme le préfet était parti, il en fit l'office .Très grand, d'un caractère très malicieux, il emmena faire le marché les "monsignore" de son évêché, et, tout en achetant des légumes les remettait dans leurs bras .Quel scandale ; Mon beau-père fut très fier, lui, d'être un des premiers hommes d'Auteuil à oser porter un paquet"alimentaire"
Mais je laisse à Daniel, l'histoire des Faguer et ascendants ;
Je ne peux pas, cependant résister au plaisir de conter l'histoire d'un mariage .
L'arrière-Grand père de mon mari, veuf, reçut la charge de l'éducation de deux de ses petites filles.Leur papa était mort ruiné, après s'être affilié à la secte des "saint Simoniens" . Une de ses relations, un avocat, veuf, demanda en mariage la fille qui s'occupait de son grand-père .
Celui-ci, déjà malade, persuada Louise, ainsi s'appelait-elle, d'accepter . La pauvre le fit, la mort dans l'âme. Sitôt fiancé, Jules (c'était son prénom), déclara à la jeune fille que le mariage, se ferait rapidement, sa propre femme ayant été malade au moins deux ans !
Eh bien, figurez- vous, que dans ces années-là, lorsqu'on épousait un veuf, la cérémonie avait lieu à huit heures du matin, sans cloches .Le déjeuner ne fut pas un déjeuner de fête..Les beaux-parents n'y assistèrent pas .
Il Y avait dans la famille, une délicieuse cousine que l'on avait préposée à recevoir les jeunes mariés pour leur première nuit .
Cette cousine aida la jeune mariée à se déshabiller, puis s'adonna au rôle auquel elle était chargée :mettre au courant la victime de l'épreuve imminente. (On me comprend) Elle ne donnait ,bien sûr, aucun détail, la devise était: sois soumise à ton mari !!!!La jeune Louise écrit sa terreur ressentie au bruit des grands pas décidés se dirigeant vers sa chambre ...............
Ce n'est pas tout, elle fut conduite par son mari chez les anciens beaux parents de celui-ci, et leur demanda pardon à genoux ! Mes filles me menacèrent de déchirer le carnet ....

1 commentaire:

Anonyme a dit…

portant le même nom, personne n'a le monopole de notre histoire, que ce soit en écrit, en films ou autres, nous avons le même passé, merci de nous le faire découvrir