Une fillette au blanc corsage
Reçut d'un officier prussien:
Cet aveu en un doux langage
Voulez-vous accepter ma main?
Ah, vous avez, répondit-elle
L'audace de votre pays,
Pour vous ma haine est éternelle
Ainsi que pour tous vos amis!
Refrain
Alsace et Lorraine
Des deux pauvres soeurs
Oh race germaine
Tu brises le coeur!
Mais, là-bas, la France
Travaille toujours
A leur délivrance
Pour de plus beaux jours!
Ses beaux yeux bleus remplis de larmes,
La fillette dit au germain:
Vous avez passé par les armes
Mon fiancé que j'aimais bien,
Et, vous osez race farouche
Après m'avoir brisé le coeur
Par un mensonge de ta bouche
Me ravir encore mon honneur
Sous vos yeux a péri mon Père
Qui défendait l'humble foyer
De chagrin est morte ma Mère
Que vous voulûtes fusiller,
Mois seule, je reste sur la terre
Et mon bras saura les venger
Si mon Pays, dans sa fierté,
Me crie "Sus à l'étranger"!
Reçut d'un officier prussien:
Cet aveu en un doux langage
Voulez-vous accepter ma main?
Ah, vous avez, répondit-elle
L'audace de votre pays,
Pour vous ma haine est éternelle
Ainsi que pour tous vos amis!
Refrain
Alsace et Lorraine
Des deux pauvres soeurs
Oh race germaine
Tu brises le coeur!
Mais, là-bas, la France
Travaille toujours
A leur délivrance
Pour de plus beaux jours!
Ses beaux yeux bleus remplis de larmes,
La fillette dit au germain:
Vous avez passé par les armes
Mon fiancé que j'aimais bien,
Et, vous osez race farouche
Après m'avoir brisé le coeur
Par un mensonge de ta bouche
Me ravir encore mon honneur
Sous vos yeux a péri mon Père
Qui défendait l'humble foyer
De chagrin est morte ma Mère
Que vous voulûtes fusiller,
Mois seule, je reste sur la terre
Et mon bras saura les venger
Si mon Pays, dans sa fierté,
Me crie "Sus à l'étranger"!
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