Par la p et j'ai oorte ouverte on a voulu faire passer tous les coupables ,les lâches, les insoumis,les déserteurs et les traîtres..;S'ils reviennent pour servir et réparer, j'applaudis.
Mais cette même porte ouverte aux frontières, le même M Herriot, du haut de la tribune française, il nous la montre, pauvres bougres de religieux, rentrés le 4 Août pour la baraille...
Eh bien, non, nous ne partirons pas. pas un homme, pas un vieillard, pas un novice, pas une femme ne repassera la frontière.
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En 1901, quand a été votée la loi infâme, j'étais tout jeune jésuite ._il y avait quatre ans que mon père, un vieil officier d'Afrique m'avait conduit au noviciat de St Acheul,_j'ai fait comme les autres, et j'ai pris le train pour la Belgique,honteusement. J'ai vécu douze ans en exil de vingt-deux à trente quatre ans, toute ma vie d'homme. Je vous le pardonne.Mais le 2 Août 1914, à quatre heures du matin, j'étais chez mon supérieur. "C'est demain la guerre, ai-je dit, ma place est au feu." Et mon supérieur m'a béni et m'a embrassé. Par des trains insensés, sans ordre de mobilisation (j'étais réformé) , sans livret militaire, j'ai couru au canon jusqu'à Verdun.
Le 20 Août, à l'aube, avant la reprise du combat, à la recherche des blessés du 115°,j'avançais ...
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