C'est un point de broderie que je faisais autrefois .
Il prend un tout autre sens à notre époque . Je ne peux m'empêcher de penser à tous ceux de ma génération qui se sentent " de trop " !
Ils n'ont vécu que pour leur famille, mais, maintenant pourquoi s'attardent-ils aussi longtemps ?.
Moi , qui suis privilégiée par une " garde rapprochée , tendre et aux " petits soins", je ne peux m'empêcher de penser à cette majorité , ployant sous les ans et la solitude .
J'en connais qui ne reçoivent un coup de fil qu'une ou trois fois par an , et , encore ! le fils unique d'une vieille dame qui a mon âge , vient tout à fait épisodiquement , sans jamais se préoccuper d'alimenter un peu le frigo !
Qu''ils soient bénis ceux qui prennent le temps de dire seulement : allo ! comment allez-vous , ou comment vas-tu ?
J'ai dit plus haut " le passé empiétant " , hélas ! J'en connais qui , pouvant le faire , ont choisi la maison de retraite , pour ne pas connaître l'extrême solitude ! moi , qui ne me pencherai jamais sur moi même , avec mélancolie , je pense aux autres .
J'ai dans la tête ce refrain d'une opérette qu'on ne joue plus ; Le pays du sourire " Toujours sourire, le cœur douloureux " . restons le parapluie de zinc , surnom que m'avait donné ma tante et marraine Marie-Thérèse .
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