Revenons sur les paroles prononcées par le Père Courteille ....

On a pu les lire sur mon blog ..
En parlant d'Yves et de ses enfants de chœur, il l'a comparé à Tarcisius,patron des enfants de chœur
En entendant cela j'ai tout de suite pensé à ma tante Marie-Thérèse, qui le trouvait peu souriant et le surnommait Tarcisius ...
C'est pour cette raison,qu'aussitôt qu'elle le put, elle le fit entrer dans une troupe de scouts .Il était très fier par la suite à l'obtention de son badge de cuisinier .
Sa place de seul garçon au milieu de cinq filles n'était pas si facile à tenir .
Ma sœur aînée d'un an plus âgée , affrontait avec lui les parents , à table, quand ils s'indignaient de certains fait historiques, comme celui de l'exécution exemplaire de soldats français pendant la guerre de 14 . Mon père avait répondu,que la déroute était à craindre .
Maman était fille d'officier et ne badinait pas sur la discipline .Elle savait par coeur la phrase suivante que nous ne pouvons pas avoir oubliée :" La discipline étant la force principale des armées , il importe que tout supérieur obtienne de ses subordonnés une obéissance constante et de tous les instants. Les ordres doivent être exécutés sans hésitation ni murmure.La réclamation n'est permise au subordonné qu'une fois que l'ordre a été exécuté "
Ma place de troisième me permettait de ne pas me mêler aux débats .
Ma sœur aînée me rappelait l'autre jour qu'entendant affliger Yves d'une punition, je me suis écriée : très bien, il n'y aura pas un puni, mais deux .;
Si Yves était Tarcisius, moi, ma tante m'appelait " parapluie de zinc " Elle disait aussi : ce qu'on vous dit glisse comme la pluie sur les feuilles . .